Pour ce semestre qui arrive, l’AEF du 14 septembre partage la crainte des étudiants de découvrir des emplois du temps surréalistes pour le semestre à venir.
Bernadette Charlier nous éclaire elle aussi sur une dimension « méta » du scénario pédagogique qu’elle nomme « méta-design », concept qui rejoint celui de méta-scénario de Denis Berthiaume avec un focus sur l’étudiant.
Elle nous invite à nous centrer sur l’étudiant et ses tâches lorsque l’on planifie son enseignement à distance et soulève deux points de vigilance : attention à la charge de travail en asynchrone et essayer de penser le programme entre enseignants dans la mesure du possible ! Le scénario peut inclure une palette d’aides à l’étudiant : aide à la compétence, aide à l’autonomie, aide à l’intérêt, aide à l’affiliation.
Elle incite également les enseignants à expliciter davantage aux étudiants leur syllabus d’enseignement lorsqu’ils sont à distance comparé à ce qu’ils proposent habituellement en présentiel. Il est nécessaire de bien réfléchir et expliciter clairement les activités aux étudiants (modalités et consignes). En ce sens, elle nous met en garde contre les “activités alibis”. Lorsque Bernadette Charlier évoque cette idée, elle cite directement un étudiant et fait référence à l’importance de ne pas céder à la tentation de proposer des activités qui ont peu voire pas de sens pour les apprentissages des étudiants et ont pour but unique d’animer le distanciel.