La notion d’« enseignant-chercheur » suggère sinon une dimension fusionnelle, au moins une continuité allant de soi entre deux activités appelées à se compléter et s’enrichir mutuellement. Cette identité composite de par son intitulé même engage pourtant des enjeux socioprofessionnels, culturels, institutionnels plus lourds qu’il n’y paraît. Le métier d’enseignant-chercheur se constitue ainsi au croisement d’une multiplicité de problématiques.
Dans quelle mesure le « savoir » implique-t-il le « savoir enseigner » ? Quelle perception les enseignants-chercheurs ont-ils de leur métier, que jugent-ils important, nécessaire, que valorisent-ils ou qu’est ce qui leur semble légitime ? Quelles missions au quotidien ? Quelle image de leur métier est véhiculée par l’institution, quelle perception ont-ils de leur reconnaissance sociale ? Dans quelle mesure peut-on parler ici d’un métier en crise ou en évolution ? Comment
appréhender les évolutions respectives du secteur de la recherche et du monde de l’enseignement ? Quelle place pour la prise en charge des problématiques pédagogiques à l’université ? Nous tenterons de creuser ces questions
afin de mieux saisir les défis qui se posent à l’enseignant-chercheur aujourd’hui.
9:30-10:45 Conférence : être enseignant-chercheur aujourd’hui
Pause café
11:00-12:30 Table ronde : Quels défis pour les enseignants-chercheurs ?
Intervenantes :
Emmanuelle Annoot, Université de Rouen
Nathalie Lavielle Gutnik, Université de Nancy
Animée par Caroline Leininger-Frézal, Université Paris-Diderot, directrice du CAPE